Qui sommes nous ?



*************** QUI SOMMES NOUS ?
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Nous sommes une association d'amateurs qui pratiquons la reliure pour notre propre plaisir. Notre local se situe à Draveil, au Village des Associations, 42, rue du Bout des Creuses.
Notre atelier est ouvert les Samedi matin (9h-12h) et après-midi (14h-17h), le Mardi matin et le Jeudi matin, et cela toute l'année.
Nous recevrons avec plaisir toute personne intéressée par la mise en valeur ou la sauvegarde des livres, pour connaître notre travail, nous voir à l'ouvrage, poser des questions, éventuellement s'inscrire à notre atelier, pourquoi pas ? ... cela à tout moment de l'année.
Donc à bientôt.........


Un mot du rédacteur en chef Camille
Ce blog est le blog de tous les Lieurs. Chacun peut y intervenir librement, insérer du texte, des photos,... Il n'y a pas de censure. Certes, on le constatera; la signature est le plus souvent celle de Camille...timidité ? réticence devant l'ordinateur ? Allez savoir ! Peu importe; qui a choisi le rôle de rédacteur se doit de l'assumer !
Mais là n'est pas mon propos. Rédacteur, certes, mais pas formateur. Dans mes articles, je présenterai des travaux d'adhérents. Je n'ai pas qualité pour les juger. Le choix des œuvres présentées ne résulte que de la bonne volonté des adhérents de me les confier pour les photos. Les remarques que j'y ferai ne reflètent que l'impression d'un quidam qui, certes, aime les beaux livres, mais sans compétence particulière sur le sujet de la reliure. Je me donne la position d'un journaliste, aucunement celle d'un spécialiste. Je tenais à préciser ce point, afin qu'il n'y ait pas de malentendu.




mercredi 13 septembre 2017

De bois et de papier


Texte de Camille
Photos d'origine Internet

De mes plus anciens souvenirs, les bibliothèques eurent toujours un parfum de bois. Bois des rayonnages cirés et luisants ; bois des montants moulurés, simplement chantournés ou parfois sculptés d’angelots, de vestales sévères, d’allégories diverses. Bois encore des pupitres de lecture patinés par l’usage, et jusqu’à l’invraisemblable échelle d’accès aux rayonnages élevés… 

Le papier des livres aurait-il quelque souvenir du bois dont il est né ? Comment expliquer autrement cette symbiose entre bois et papier ? Ou est-ce l’idée de mémoire, mémoire du bois qui survit aux siècles d’usage, mémoire du papier qui conserve les siècles des récits de nos vies ? Ou peut-être est-ce l’idée du calme ; calme du bois comme image de l’arbre, cet être vivant immobile qui l’a généré ; calme du livre qui se lit en silence, dans ce silence qui est la musique des bibliothèques.

Bibliothèque du Trinity College, Dublin, Irlande
 Comment mieux illustrer cette alchimie du bois et du papier que la bibliothèque du Trinity Collège à Dublin. Ici, tout est bois, les rayonnages infinis sont de bois, les décors sont de bois, et même le plafond est de bois, tel la carène renversée d’un bateau.


Bibliothèque Gorlitz, Allemagne
Ou alors cette enfilade de voutes de bois clair de la bibliothèque Gorliz (Allemagne), si strictement rythmées qu’elles paraissent répétées par un jeu de miroirs.



Ici encore, dans ces bibliothèques que je n’ai pu identifier, les recoins sont des alcôves de bois, les couloirs des labyrinthes de bois, les échelles des ouvrages de bois. 

Omniprésence du bois telle qu’on en oublierait presque les livres, comme s’ils faisaient partie naturelle du décor, au point que l’on n’en pourrait en prélever un seul sans déparer l’ensemble.

Mais pourrait-on imaginer plus noble écrin que le bois pour la mémoire des siècles ?

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